SPECIAL GOUDI ADIOUMA : Sens de notre engagment à une cause Islamique
La séance de la Nuit du Vendredi du 6 mars 2025 a abordé un thème d’une importance capitale : l’engagement à une cause islamique. Il a été présenté par Oustaz Adama Faye, professeur de lettres, option arabe.
Le conférencier a d’abord rappelé la complexité et la pluralité des mouvements islamiques qui ont émergé après la disparition du Prophète Muhammad (PSL) et des califes rashiduns. Ce sont des organisations qui poursuivent certes des objectifs spécifiques respectifs mais n’en restent pas moins astreintes à une obligation basique : s’aligner sur l’idéal de l’Islam fait de sacralité, de spiritualité et de droiture. Y adhérer nécessité un effort préalable de discernement.
Toutefois, des dérives les gangrènent et ont pour noms:
• Une méconnaissance de la sacralité de la cause, menant à une implication superficielle.
• Un relâchement dans l’engagement affaiblissant ainsi la dynamique collective.
• Une routine dans l’organisation nuisant au sérieux et à la ferveur.
Selon Oustaz Faye, s’engager dans une cause islamique vise avant tout son propre salut, et non à “servir l’Islam”. Cela exige, entre autres, la conformité aux principes et enseignements incarnés par le top management, le don de soi et une obéissance sincère sans compromis ni opportunisme afin d’accéder à la lumière divine.
Poursuivant, le conférencier a relevé des contraintes dont :
• des ambitions personnelles incompatibles avec les principes de la mission ;
• un archaïsme débordant empêchant une prise en charge efficace des défis contemporains.
Pour conclure, le conférencier soutient que la solution se trouve dans la fidélité, l’humilité et la loyauté des adhérents à la voie tracée par le top management. Cette instance est le phare qui éclaire le chemin, garantissant que chaque membre progresse vers la lumière et évite l’égarement.
Le comité scientifique
